On fête aujourd’hui sainte Geneviève née à Nanterre vers 420. Après sa mort, les pèlerins affluent, et puisque les marchands du temple ne sont jamais loin, ils vont vendre des petits pains ronds. Pains qui, au fil des siècles, vont s’enrichir de beurre et de lait jusqu’à ressembler à de petites brioches rondes recouvertes d’une image à l’effigie de sainte Geneviève. Elle vont faire la renommée de la ville et on les appelle gâteaux de Nanterre. L’image pieuse disparaît peu à peu. Au début du XXème siècle, on trouve plus commode de disposer un grand nombre de gâteaux dans un seul moule : la brioche de Nanterre est née.
Emile Darenne nous la décrit dans son Traité de pâtisserie moderne paru en 1909 : « Brioche de Nanterre. Diviser la pâte en 12 ou 16 fractions égales, les rouler en boules en farinant très peu et placer ces boules côte à côte sur deux rangs dans un moule rectangulaire beurré ». La brioche de Nanterre va totalement supplanter les petits gâteaux héritiers des pains de sainte Geneviève.
Crédit photo (et recette) : Cuisine-facile.com
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