C’est aujourd’hui l’anniversaire de la mort de Paul Bocuse. Déjà deux ans que cuisiniers et gastronomes pleurèrent le « dieu de la gastronomie » qui s’en était allé. Mais les dieux, on le sait, sont parfois déchus. Depuis une semaine, des rumeurs circulaient, puis, il y a quelques jours, la sentence : le restaurant de Monsieur Paul perdait sa troisième étoile. Dans les médias, on lut ou entendit les termes « coup de tonnerre », « tremblement de terre », cataclysme… Certains critiques et grands chefs se dirent révoltés. Pourtant, comment pourrait-il s’agir d’un crime de lèse-majesté de la part du Michelin puisque la rétrogradation ne concerne plus Bocuse himself. Si nos moyens nous le permettent, on pourra toujours continuer à aller découvrir à l’Auberge du Pont-de-Collonges des plats que Monsieur Bocuse à inscrits à notre patrimoine, des plats parfaitement éxécutés avec, pour chefs d’orchestre, de renommés Meilleurs Ouvriers de France. Comme si le temps s’était arrêté. Peut-être pas, justement.
Crédit photo : site lyoncapitale.fr
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