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Aujourd’hui ce n’est pas l’Épiphanie : ce n’est que demain. Mais dans les pays, comme la France, où elle n’est pas un jour férié, par convention on peut la fêter le premier dimanche après le 1er janvier, sauf si ce dimanche tombe le jour de l’an, auquel cas l’Épiphanie aura lieu le 2e dimanche de janvier. On la dégustera sablée et sèche comme en Bretagne, briochée et en forme de couronne comme dans le Sud, ou feuilletée comme presque partout ailleurs. Crédit photo : La Montagne, image d’archive de Raphaële Gigot

François-Henri de Montmorency-Bouteville, plus connu sous le titre de maréchal de Luxembourg, meurt le 4 janvier 1695 à Versailles. Sans lui, pas de chaud-froid. Ce qu’il va léguer à la postérité n’est ni une recette géniale de par sa simplicité ou sa sophistication, ni un nom de plat ou un tour de main. Ce serait plutôt un certain art d’accommoder les restes avec raffinement. Et voici comment :

On fête aujourd’hui sainte Geneviève née à Nanterre vers 420. Après sa mort, les pèlerins affluent, et puisque les marchands du temple ne sont  jamais loin, ils vont vendre des petits  pains ronds. Pains qui, au fil des siècles, vont s’enrichir de beurre et de lait  jusqu’à ressembler à de petites brioches rondes recouvertes d’une image à l’effigie de sainte Geneviève. Elle vont faire la renommée de la ville et on les appelle gâteaux de Nanterre. L’image pieuse disparaît peu à peu. Au début du XXème siècle, on trouve plus commode de disposer un grand nombre de gâteaux dans un...

Les familles japonaises sont censées passer beaucoup de temps dans leur cuisine fin décembre pour préparer les repas des trois premiers jours de janvier puisque traditionnellement il ne faut pas cuisiner (ni d’ailleurs faire quoi que ce soit) au risque, selon de très anciennes croyances, de déranger les dieux. De nombreux mets revêtant une signification symbolique sont confectionnés à l’avance ou, à défaut, achetés, puis conservés dans des bentos étagés spécifiques : les jubako. C’est une bonne raison pour ne rien faire si ce n’est vous rendre dans un restaurant japonais : offusquer les dieux en ce tout début d’année...

En cette première journée de l’année, dans de nombreuses régions de France, on offre à ses proches douceurs et friandises en guise de vœux. Dans les Hauts-de-France, il s’agit, selon les traditions et familles, de gaufres fourrées ou sèches. Ces gaufres sèches, on les appelle stryntjes, strijntjes, ce qui veut dire petites étrennes en flamand. Si vous n’avez pas le temps d’en confectionner ou d’en acheter aujourd’hui, pas de panique, vous avez encore tout le mois pour vous décider. Et la recette c’est ici. Crédit photo : https://www.comptoirauthie.com/les-gaufres-du-nord/