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1er octobre 2018 : journée mondiale du végétarisme

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C’est aujourd’hui la journée mondiale du végétarisme. Créée par la Société végétarienne d’Amérique du Nord en 1977, elle fut approuvée par l’Union végétarienne internationale en 1978. Les noms végétarisme et végétarianisme ne sont apparus en France qu’au XIXe et sont alors indistinctement employés. Cette journée est l’occasion de faire un retour sur des considérations qui restent très actuelles.

Je le ferai à partir d’un livre, Le régime de Pythagore, d’après le Dr Cocchi, librement traduit et adapté par Charles Meaux Saint-Marc en 1880, qui dresse un état des lieux du végétarisme et de ceux qui le pratiquaient. Meaux Saint-Marc s’inspire du travail de Meta Wellmer, Les végétariens et le végétarianisme, traduit de l’allemand et paru à Lausanne en 1877.

Les végétariens ou végétarianistes sont catégorisés par Antonio Cocchi :

– Les végétariens par conviction religieuse. Ils suivent l’exemple des Trappistes, des Chartreux, des Camaldules, etc. Dans le Nouveau Testament et chez les premiers chrétiens et les moines, la préférence était donnée aux aliments végétariens et le vin remplait les sacrifices sanglants.

– Les végétariens par conviction morale. « Ils trouvent qu’on n’a pas le droit et qu’il est cruel de tuer des animaux pour sa nourriture. Ils ne sauraient croire à une paix universelle avant que l’on en ait fini avec la boucherie. Ce motif est peut-être celui qui trouve le moins de contradictions, même parmi les mangeurs de viande. Ils l’acceptent en théorie. Le bon vivant le plus superficiel ne mangerait plus de viande s’il devait lui-même lier, tuer, égorger, écorcher et dépecer les bœufs, les brebis et les animaux qui lui servent de nourriture. »

– Les végétariens par esthétisme. Leurs modèles sont Byron, Shelley, J.-J. Rousseau, Jean Paul, Schiller, Schopenhauer, etc.

– Les végétariens par économie. « Alexandre de Humboldt a dit qu’un morceau de terre dont le produit en blé pourvoit au besoin de dix hommes ne saurait en nourrir qu’un seul, si l’herbe qu’il porte est employée à engraisser le bétail. Au Mexique, le même terrain pourrait nourrir deux cent cinquante hommes par son produit en bananes. Donc,
un mangeur de viande enlève les moyens de subsistance, en Europe, à neuf végétariens, et, au Mexique, à deux cent quarante-neuf. Quel gaspillage du côté des carnivores, quelle économie du côté des végétariens ! » On dirait à présent que ces végétariens par économie le sont aussi par écologie.

Demain nous voyagerons à table et ce sera à vous de choisir le pays.

Photo : Pixabay

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